Communiqué Rapport annuel

La Caisse publie son Rapport annuel 2017

Finance Montréal,
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Investir dans des valeurs fondamentales

La Caisse de dépôt et placement du Québec a rendu public aujourd’hui son rapport annuel pour l’exercice se terminant le 31 décembre 2017. 

En plus de l’analyse détaillée des résultats financiers publiés le 21 février dernier, elle y présente le bilan complet de ses activités, dont voici les faits saillants :

PERFORMANCE SUR CINQ ANS

  • Rendement annualisé de 10,2 % et progression de l’actif net de 122,3 G$ attribuable à des résultats de placement nets de 109,7 G$ et à des dépôts nets de 12,6 G$.
  • Chacune des trois grandes catégories d’actif contribue de façon importante au rendement global de la Caisse sur cinq ans, qui surpasse celui de son portefeuille de référence. Cet écart représente une valeur ajoutée de 12,2 G$.
  • Les rendements des huit principaux déposants se situent entre 11,5 % et 8,7 %. 

PERFORMANCE 2017

  • Rendement global de 9,3 %, légèrement supérieur à celui du portefeuille de référence.
  • Progression de l’actif net de 27,8 G$ attribuable à des résultats de placement nets de 24,6 G$ et à des dépôts nets de 3,2 G$.
  • Les rendements des huit principaux déposants se situent entre 10,9 % et 8,0 %.
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IMPACT DE LA CAISSE AU QUÉBEC 

  • Nouveaux investissements et engagements de 17,5 G$ sur cinq ans. 
  • En 2017 seulement, avec 6,7 G$ de nouveaux investissements et engagements portant l’actif total au Québec à 63,4 G$, cela en fait une année exceptionnelle à ce chapitre.
  • En cinq ans, les investissements dans le secteur privé québécois ont augmenté de 50 %, totalisant 42,5 G$.
  • La stratégie de la Caisse au Québec s’appuie sur trois piliers avec plusieurs réalisations concrètes dans chacun :
    • Croissance et mondialisation
      • Investissement et accompagnement d’une dizaine d’entreprises québécoises dans leurs acquisitions et leur expansion mondiale, notamment SNC-Lavalin, Cogeco, Groupe Solmax et Eddyfi Technologies.
    • Projets structurants
      • Plusieurs étapes clés franchies dans la réalisation du Réseau express métropolitain (REM), dont la confirmation des participations financières des gouvernements du Québec et du Canada; 
      • Développement par Ivanhoé Cambridge de projets immobiliers d’envergure à Québec et à Montréal, dont plusieurs dans le cadre du plan pour revitaliser le centre-ville de Montréal : inauguration de la Maison Manuvie; réouverture de l’hôtel Fairmont Le Reine Elizabeth après une revitalisation de plus de 140 M$ ; lancement de travaux majeurs de 200 M$ à Place Ville Marie.
    • Innovation et relève 
      • Investissements dans des sociétés innovantes dans les secteurs porteurs de la nouvelle économie comme Lightspeed, eStruxture, Paiements Pivotal et TrackTik;
      • Engagement dans deux fonds visant à appuyer les entreprises québécoises des secteurs des technologies et de l’intelligence artificielle;
      • Création d’un fonds de 75 M$ avec le Mouvement Desjardins pour appuyer la croissance et le développement de nouvelles sociétés en technologies financières.
  • Partenariats avec plus de 750 entreprises, dont plus de 650 PME, par l’entremise d’investissements directs et indirects.
  • Appui soutenu aux moteurs de la croissance économique du Québec pour faire émerger et bâtir des sociétés québécoises fortes, et pour mettre en œuvre des projets et des initiatives qui contribuent de façon durable au dynamisme de l’économie.
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MONDIALISATION

  • Poursuite de la mondialisation des activités de la Caisse, un des piliers de sa stratégie, se traduisant par :
    • une augmentation de 231 % de son actif à l’international depuis 2013 ;
    • une diversification des actifs à l’échelle mondiale, avec une exposition aux marchés mondiaux représentant 58 % à la fin 2017, soit 192 G$;
    • une hausse de l’exposition de 6,5 G$ dans les marchés en croissance, incluant notamment un premier investissement direct en Colombie dans le secteur de l’électricité, une participation dans Kotak Mahindra Bank en Inde et un partenariat entre Ivanhoé Cambridge et Piramal Enterprises dans la construction résidentielle en Inde;
    • réalisation de transactions clés aux côtés de sociétés et de partenaires de premier plan grâce à l’expertise de nos équipes sur le terrain aux États-Unis (par exemple dans GECAS avec GE Capital Aviation Services, avec Greystar dans Monogram Residential Trust, avec KKR dans USI Holdings), en Europe (Fives, Sebia, Suez Technologies & Solutions), en Asie et en Amérique latine.

ACTIFS MOINS LIQUIDES ET CRÉDIT

  • Nombreuses transactions réalisées dans le cadre de la stratégie visant à augmenter nos investissements dans les actifs moins liquides et le crédit :
    • en placements privés, plus de 9,4 G$ de transactions, dont 7,6 G$ à l’international comprenant des participations importantes aux États-Unis, dans le secteur de la finance et des technologies financières et, en Europe, dans les domaines de l’ingénierie et des diagnostics médicaux;
    • en immobilier, investissements de 8,0 G$, incluant le lancement de plateformes d’investissement en logistique en Inde et en Chine, la privatisation d’une fiducie de placement immobilier du secteur résidentiel aux États-Unis, l’achat d’un immeuble de bureaux prestigieux à New York et l’acquisition d’un spécialiste de l’immobilier industriel aux États-Unis;
    • en infrastructures, investissements importants dans Énergir ainsi que dans des sociétés actives dans le secteur des énergies renouvelables au Québec;
    • en revenu fixe, diversification des actifs à travers une hausse des activités de crédit au profil plus performant.

GESTION DES RISQUES

  • En 2017, le niveau de risque de marché du portefeuille global est demeuré sensiblement le même qu’en 2016.
  • La Direction des risques a continué d’appuyer les activités d’investissement en exerçant une influence constructive auprès des équipes et en participant activement aux comités d’investissement.
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RÉMUNÉRATION
Ces dernières années et durant celle de 2017 en particulier, la Caisse a accéléré sa stratégie de mondialisation, à travers ses bureaux dans les grandes places financières et les marchés en croissance dans le monde. Le siège social de Québec et la principale place d’affaires de la Caisse à Montréal sont maintenant appuyés par un solide réseau à New York, Washington, Londres, Paris, New Delhi, México, Shanghai, Singapour et Sydney.

Dans ces marchés, la Caisse rivalise avec d’autres investisseurs institutionnels canadiens et internationaux. Pour se démarquer et afin d’aller chercher un maximum de rendement pour les Québécois, la Caisse se doit de recruter parmi les meilleurs talents dans ces marchés. Cela requiert un programme de rémunération compétitif et adapté aux conditions et réalités locales.

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« La Caisse s’est dotée d’une stratégie ambitieuse pour livrer les résultats attendus par ses déposants. Dans le  monde d’aujourd’hui, il ne suffit plus pour un investisseur de tirer parti de ses avantages comparatifs dans son marché de proximité. Il faut aussi avoir l’agilité de saisir les meilleures occasions dans les marchés en croissance à l’international, aussi bien pour investir dans des actifs de qualité que pour s’associer avec les meilleurs partenaires. Nous mondialisons la Caisse en saisissant les occasions de rendement nécessaires pour assurer la retraite des Québécois, » a déclaré Robert Tessier, président du conseil d’administration de la Caisse.

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« Au terme de cette phase qui s’achèvera sous peu, le conseil a confiance que l’organisation disposera d’un niveau de ressources adéquat pour développer de nouveaux partenariats, saisir de nouvelles opportunités et viser de nouvelles géographies », a conclu M. Tessier.

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Les principes sur lesquels s’appuie le programme de rémunération de l’ensemble des employés de la Caisse, aussi bien au Québec que dans le monde, sont les mêmes 

Principaux objectifs (p.92 du rapport annuel)

  • Payer pour la performance en tenant compte du rendement procuré aux déposants et de la performance soutenue sur plusieurs années.
  • Offrir une rémunération concurrentielle afin d’attirer, mobiliser et retenir les employés ayant les compétences requises pour permettre à la Caisse d’atteindre ses objectifs stratégiques.
  • Assurer un alignement entre les intérêts des employés et ceux des déposants sur un horizon à long terme.

Mise en œuvre et application 

  • Balisage rigoureux des marchés de référence par une firme indépendante reconnue, Willis Towers Watson (p. 94).
  • À la demande du conseil d’administration, une validation de la juste application du programme de rémunération a été menée par une firme indépendante d’experts-conseils, Hugessen Consulting, reconnue en matière de rémunération dans l’univers des caisses de retraite (p. 94).
  • Revue de performance de chaque employé en vertu d’un processus d’évaluation rigoureux pour déterminer la rémunération incitative (p. 95).

Seuils obligatoires de coïnvestissement 

  • Afin de favoriser un meilleur alignement des intérêts des employés avec le succès soutenu à long terme de la Caisse, une portion significative de la rémunération incitative totale des cadres et professionnels seniors est différée sur une période de trois ans, en conformité avec les règles de l’Agence du revenu du Canada.

    Les seuils minimums doivent être obligatoirement versés dans un compte de coïnvestissement pour les employés ayant une influence directe sur la performance organisationnelle et financière de la Caisse: 
    • Au moins 55 % de la rémunération incitative totale des membres de la haute direction – soit plus de la moitié de leur rémunération incitative – renforçant ainsi l’alignement entre les intérêts des dirigeants et ceux des déposants et rendant cette mesure encore plus exigeante que les pratiques en vigueur dans l’industrie;
    • 35 % de la rémunération incitative totale des vice-présidents principaux, vice-présidents et employés en investissement des niveaux intermédiaire et senior;
    • 25 % pour les autres cadres et professionnels de haut niveau.
  • Les montants différés payés en 2020 à l’égard de 2017 sont à risque puisqu’ils varieront à la hausse ou à la baisse selon le rendement global absolu moyen de la Caisse durant cette période. 
  • Cette année, dans le cadre du programme de rémunération incitative, les employés (incluant la haute direction) ont différé, jusqu’en 2020, un montant de 35,5 M$. Les employés des filiales de la Caisse à l’international diffèrent un montant de 6,7 M$ au portefeuille de coïnvestissement.
  • Les primes coïnvesties dans le cadre du programme de rémunération incitative ont été versées en 2017, conformément aux conditions du programme et aux règles fiscales en vigueur. Les montants versés en 2017 qui avaient été coïnvestis en 2014 par les cinq hauts dirigeants les mieux rémunérés qui se rapportent au président et chef de la direction sont présentés dans le Tableau 41 de la page 100 du rapport annuel 2017.

Rémunération incitative

  • Afin de renforcer une performance encore plus soutenue à long terme, celle-ci est, depuis 2016, mesurée sur une période de cinq ans (la période était de 4 ans avant 2016).
  • En tenant compte des primes, la rémunération globale des employés de la Caisse en 2017 se situe à la médiane des marchés de référence pour une performance supérieure sur cinq ans, alors que le rendement annualisé est de 10,2 %, ce qui correspond à 12,2 G$ de valeur ajoutée par rapport au portefeuille de référence (p. 93).
  • En lien avec la stratégie de la Caisse de livrer une performance soutenue à long terme, le tableau suivant met en perspective les primes versées dans ces années aux employés de la Caisse au Québec par rapport à la valeur ajoutée cumulative. 
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Tableau Rémunération incitative
  • L’augmentation des primes versées de 2016 à 2017 s’explique par des rendements soutenus et la hausse du nombre d’employés afin de permettre à la Caisse d’exécuter sa stratégie au Québec et à l’international, notamment en placements privés, en infrastructures et pour la création du nouveau portefeuille de crédit. 

La rémunération pour l’année 2017 reflète une saine gestion et un contrôle serré des coûts, comme en témoignent les faits suivants :

  • Malgré une performance soutenue de 10,2 % ces cinq dernières années qui s’est poursuivie en 2017, la prime moyenne de rémunération incitative est en baisse de 2,7 %.
  • Chaque tranche de 1 000 $ de valeur ajoutée générée sur cinq ans par la Caisse correspond maintenant à 5 ¢ de prime aux employés, comparativement à 21 ¢ en 2013.
  • Pour chaque tranche de 1 000 $ de rendement moyen sur 5 ans, le coût de rémunération globale est resté stable à 1 ¢ chaque année entre 2013 et 2017.
  • Les déposants québécois en ont également plus pour leur argent pour ce qui est de chaque dollar consacré aux salaires de base, qui générait 719 000 $ de résultats de placement en 2013 et rapporte désormais davantage en générant maintenant 900 000 $ de résultats de placement.

Rémunération du président et chef de la direction

Salaire de base et rémunération directe

  • Conformément à sa demande, M. Sabia n’a reçu aucune augmentation salariale depuis son entrée en fonction en 2009. Son salaire de base est demeuré inchangé en 2017 et le demeurera en 2018.

Rémunération incitative et coïnvestissement

  • Conformément aux politiques qui privilégient l’atteinte des objectifs d’affaires de la Caisse et la performance de l’organisation, le conseil d’administration considère que « M. Sabia a, encore une fois cette année, livré une performance remarquable et a surpassé les objectifs fixés » (p. 96).
  • Malgré cette performance, M. Sabia a demandé que sa rémunération incitative pour 2017 soit maintenue au même niveau que celle pour l’exercice 2016. De sa rémunération incitative 2017, M. Sabia s’est vu verser 1 160 000 $ et a choisi de différer un montant de 1 740 000 M$ au titre du compte de coïnvestissement. La valeur de ce montant variera, à la hausse ou à la baisse, selon le rendement absolu moyen de la Caisse sur la période de trois ans se terminant en 2020.
  • Conformément aux règles de l’Agence du revenu du Canada, il a dû retirer les 1,5 M$ divulgués et coinvestis en 2014, majorés du rendement des dernières années. (p. 100)

Régime de retraite et indemnité de départ

  • M. Sabia a renoncé dès son arrivée à participer à tout régime de retraite, et ce, pour toute la durée de son mandat. Il a également renoncé à toute indemnité de fin d’emploi.

Comparaisons aux marchés de référence

  • Tous les détails relatifs à la rémunération du président et chef de la direction et des cinq dirigeants les mieux rémunérés apparaissent aux pages 97 à 103 du rapport annuel.
  • À la page 103, la comparaison aux marchés de référence démontre que la rémunération totale versée en 2017 pour  le président et chef de la la direction, de même que celle des cinq dirigeants les mieux rémunérés, est inférieure au maximum des marchés de référence, en moyenne de 38 %.
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DÉPENSES    

  • En 2017, le ratio des dépenses de la Caisse s’établit à 22 cents par 100 $ d’actif net moyen, un niveau qui se compare favorablement à celui de son industrie. Cela représente une hausse annuelle moyenne d’à peine 1 ¢ par 100 $ d’actif moyen au cours des cinq dernières années.
  • Les dépenses incluent les charges d’exploitation, dont la rémunération et les frais de gestion externe.
  • Environ 90 % des actifs de la Caisse sont gérés à l’interne, ce qui permet d’économiser de deux à six fois ce qu’il en coûterait de confier ses actifs en gestion externe.

INVESTISSEMENT DURABLE

  • En complément de son rapport annuel, la Caisse publiera sous peu son premier Rapport d’investissement durable, qui présentera sa vision et ses engagements en fonction de thèmes prioritaires :
    • Changements climatiques : nouvelle stratégie face au défi climatique où le facteur climat sera pris en compte dans chacune des décisions d’investissement.
    • Femmes en affaires
    • Gouvernance
    • Fiscalité internationale
    • Processus d’investissement
    • Implication sociale

La version électronique du Rapport annuel 2017 et des Renseignements additionnels au Rapport annuel 2017 sont disponibles aux adresses suivantes :

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À PROPOS DE LA CAISSE DE DÉPÔT ET PLACEMENT DU QUÉBEC 

La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) est un investisseur institutionnel de long terme qui gère des fonds provenant principalement de régimes de retraite et d’assurances publics et parapublics. Son actif net s’élève à 298,5 G$ au 31 décembre 2017. Un des plus importants gestionnaires de fonds institutionnels au Canada, la Caisse investit dans les grands marchés financiers, ainsi qu’en placements privés, en infrastructures, en immobilier et en crédit privé à l’échelle mondiale. Pour obtenir plus de renseignements sur la Caisse, visitez le site cdpq.com, suivez-nous sur Twitter @LaCDPQ ou consultez nos pages Facebook ou LinkedIn.

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Pour plus d’information

  • Contact médias +1 514 847-5493 (Québec/Canada) +1 212 596 6314 (International) [email protected]
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