Communiqué Rapport annuel

La Caisse publie son Rapport annuel 2018

Finance Montréal,
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La qualité et la résilience du portefeuille permettent à la Caisse d’enregistrer une performance supérieure à celle de son indice.

La Caisse de dépôt et placement du Québec a rendu public aujourd’hui son rapport annuel pour l’exercice se terminant le 31 décembre 2018.

En plus de l’analyse détaillée des résultats financiers publiés le 21 février dernier, elle y présente le bilan complet de ses activités, dont voici les faits saillants :

PERFORMANCE SUR DIX ANS

  • Rendement annualisé de 9,2 %.
  • L’actif net est passé de 120,1 G$ en 2009 à 309,5 G$ en 2018 avec 171,6 G$ de résultats de placements nets.
  • La part des actifs sur les marchés mondiaux est passée de 36 % en 2009 à 64 % en 2018.

PERFORMANCE SUR CINQ ANS

  • Rendement annualisé de 8,4 % et progression de l’actif net de 109,4 G$ attribuable à des résultats de placement nets de 98,7 G$ et à des dépôts nets de 10,7 G$.
  • Chacune des trois grandes catégories d’actif contribue de façon importante au rendement global de la Caisse sur cinq ans, qui surpasse celui de son portefeuille de référence. Cet écart représente une valeur ajoutée de 16,7 G$.
  • Les rendements des huit principaux déposants se situent entre 7,6 % et 9,2 %.

PERFORMANCE 2018

  • Rendement global de 4,2 % en 2018 supérieur à celui du portefeuille de référence pour une valeur ajoutée de 5,3 G$.
  • Progression de l’actif net de 11,0 G$ attribuable à des résultats de placement nets de 11,8 G$ contrebalancée par des retraits nets des déposants de 0,8 G$.
  • Les rendements des huit principaux déposants se situent entre 3,7 % et 4,4 %.

IMPACT DE LA CAISSE AU QUÉBEC 

  • Les actifs dans le secteur privé québécois ont atteint 44,3 G$, en hausse de 11,8 G$ depuis cinq ans.
  • Partenaire de plus de 775 entreprises, dont plus de 685 PME.
  • Nouveaux investissements et engagements de 21,2 G$ sur cinq ans, dont 7,3 G$ en 2018.
  • 40 % des transactions en 2018 dans les secteurs de la nouvelle économie.
  • Plusieurs réalisations concrètes dans chacun des piliers de la stratégie de la Caisse au Québec, dont voici quelques exemples :
    • Projets structurants : début de la construction du REM sur toutes les antennes ; poursuite de la revitalisation du centre-ville de Montréal avec le projet Nouveau Centre (1 G$ d’investissement);
    • Croissance et mondialisation : investissements dans les projets de AddÉnergie, Groupe Océan, Plusgrade et Transcontinental, en plus du lancement de Cheffes de file, une initiative pour appuyer la croissance des entreprises à propriété féminine;
    • Innovation et relève : investissements dans Breather et Hopper, et appui à BFL Canada et Frank And Oak pour l’implantation de solutions technologiques pour appuyer leur croissance.

MONDIALISATION

  • Poursuite de la mondialisation des activités de la Caisse, un des piliers de sa stratégie, se traduisant par :
    • Une diversification des actifs à l’échelle mondiale, avec une exposition aux marchés mondiaux représentant 64 % à la fin 2018, soit une hausse d’environ 116 G$ depuis le 31 décembre 2013.
    • Des rendements plus élevés de plus de 2 % annuellement, ce qui représente plus de 25 G$ en rendement supplémentaire sur 5 ans.
    • Exposition accrue et bénéfique aux États-Unis, croissance des investissements en Asie-Pacifique et en Amérique latine, dont au Mexique et en Colombie dans les infrastructures.
    • Renforcement de notre approche de partenariats stratégiques dans les marchés développés et en croissance avec la mise en place d’une équipe dédiée.

ACTIFS MOINS LIQUIDES ET CRÉDIT

  • Des transactions pour une valeur de plus de 31 G$ ont été réalisées dans le cadre de la stratégie visant à augmenter nos investissements dans les actifs moins liquides et le crédit :
    • En infrastructures, investissements totaux de 5,8 G$, incluant l’augmentation de notre participation dans des chefs de file de l’énergie renouvelable en Amérique du Nord et en Inde.
    • En placements privés, plus de 9 G$ déployés à l’international, avec des investissements majeurs dans l’industrie durable en Europe et aux États-Unis, ainsi que dans les services immobiliers commerciaux au Canada.
    • En immobilier, volume transactionnel total de 16,6 G$ et accélération du repositionnement du portefeuille, avec une forte hausse des investissements dans le secteur industriel et logistique, en plein essor.
    • En crédit, accroissement et diversification des activités par le biais de prêts destinés à la construction de tours de télécommunication aux États-Unis, à l’acquisition d’actifs d’énergie solaire en Espagne et à l’optimisation de la structure de capital d’un leader québécois de l’assurance.

GESTION DES RISQUES

  • En 2018, le risque de marché s’est maintenu à un niveau constant, légèrement inférieur à celui du portefeuille de référence.
  • Au cours de l’année, plusieurs tests de tension ont démontré la résilience du portefeuille relativement au marché dans différents scénarios.
  • Les mouvements de marché en fin d’année ont permis de constater que la résilience du portefeuille correspond aux attentes et que la stratégie a protégé les actifs des déposants.

INVESTISSEMENT DURABLE

  • En complément de son rapport annuel, la Caisse a récemment publié son second Rapport d’investissement durable, qui présente sa vision et ses engagements en fonction de thèmes prioritaires :
    • Changements climatiques : stratégie face au défi climatique qui vise une transition vers une économie sobre en carbone
    • Gouvernance
    • Femmes en affaires
    • Fiscalité internationale
    • Implication sociale
  • En matière de lutte aux changements climatiques, la Caisse a surpassé la cible qu’elle s’était fixée en ajoutant 10 G$ à ses actifs sobres en carbone en 2018 et par le fait même rehaussé sa cible à atteindre en 2020.
  • L’intensité carbone de son portefeuille a diminué de 10 % en 2018, ce qui est bien aligné avec la cible de réduction de 25 % établie pour 2025.
  • La version électronique du Rapport d’investissement durable
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RÉMUNÉRATION

Les principes sur lesquels s’appuie le programme de rémunération de l’ensemble des employés de la Caisse, aussi bien au Québec que dans le monde, sont les mêmes :

Principaux objectifs (p.88 du rapport annuel)

  • Payer pour la performance en offrant une rémunération incitative alignée au rendement procuré aux déposants.
  • Offrir une rémunération compétitive afin d’attirer, de mobiliser et de retenir des employés qui possèdent une expérience et des compétences qui permettent à la Caisse d’atteindre ses objectifs stratégiques.
  • Lier les intérêts des dirigeants à ceux des déposants afin qu’ils orientent leur contribution individuelle et d’équipe vers le succès soutenu à long terme de la Caisse.

Mise en œuvre et application 

  • Balisage rigoureux des marchés de référence par une firme indépendante reconnue, Willis Towers Watson et études concernant les postes basés à l’extérieur du Canada par la firme McLagan. 
  • À la demande du conseil d’administration, une validation de la juste application du programme de rémunération a été menée par une firme indépendante d’experts-conseils, Hugessen Consulting, reconnue en matière de rémunération dans l’univers des caisses de retraite.
  • Revue de performance de chaque employé en vertu d’un processus d’évaluation rigoureux pour déterminer la rémunération incitative.
  • Une composante liée à l’atteinte des cibles de réduction de l’intensité de l’empreinte carbone a été ajoutée pour une première année en 2018 dans le cadre de la stratégie de la Caisse pour faire face aux changements climatiques.

Seuils obligatoires de coïnvestissement

  • Afin de favoriser un meilleur alignement des intérêts des employés avec le succès soutenu à long terme de la Caisse, une portion significative de la rémunération incitative totale des cadres et professionnels seniors est différée sur une période de trois ans, en conformité avec les règles de l’Agence du revenu du Canada qui exigent le décaissement de cette somme au terme de cette période.

    Les seuils minimums doivent être obligatoirement versés dans un compte de coïnvestissement pour les employés ayant une influence directe sur la performance organisationnelle et financière de la Caisse :
    • Au moins 55 % de la rémunération incitative totale des membres de la haute direction — soit plus de la moitié de leur rémunération incitative — renforçant ainsi l’alignement entre les intérêts des dirigeants et ceux des déposants et rendant cette mesure encore plus exigeante que les pratiques en vigueur dans l’industrie;
    • 35 % de la rémunération incitative totale des vice-présidents et employés en investissement des niveaux intermédiaire et senior;
    • 25 % pour les autres cadres et professionnels de haut niveau.
  • Les montants différés à être décaissés en 2021 à l’égard de 2018 sont à risque puisqu’ils varieront à la hausse ou à la baisse selon le rendement global absolu moyen de la Caisse durant cette période. 
  • Cette année, dans le cadre du programme de rémunération incitative, les employés (incluant la haute direction) ont différé, jusqu’en 2021, un montant de 35,9 M$. Les employés des filiales de la Caisse à l’international ont différé un montant de 11 M$ au portefeuille de coïnvestissement.
  • Les primes coïnvesties dans le cadre du programme de rémunération incitative ont été décaissées en 2018, conformément aux conditions du programme et aux règles fiscales en vigueur. Les montants décaissés en 2018 qui avaient été coïnvestis et divulgués en 2015 par les hauts dirigeants les mieux rémunérés qui se rapportent au président et chef de la direction sont présentés dans le Tableau 39 de la page 97 du rapport annuel 2018.

Rémunération incitative

  • Afin de renforcer une performance encore plus soutenue à long terme, celle-ci est, depuis 2016, mesurée sur une période de cinq ans.
  • En tenant compte de la remunération incitative, la rémunération globale des employés de la Caisse en 2018 se situe légèrement sous la médiane des marchés de référence pour une performance supérieure sur cinq ans, alors que le rendement annualisé est de 8,4 %, ce qui correspond à 16,7 G$ de valeur ajoutée par rapport au portefeuille de référence (p. 90). 
  • En lien avec la stratégie de la Caisse de livrer une performance soutenue à long terme, le tableau suivant met en perspective les primes octroyées à l’égard de 2018 aux employés de la Caisse par rapport à la valeur ajoutée cumulative, ce qui inclut une portion différée qui fluctuera à la hausse comme à la baisse en fonction des rendements futurs.
  • La rémunération globale présentée sur une base octroyée permet de mieux comprendre l’alignement avec la performance de la Caisse.
  • L’augmentation des primes octroyées de 2017 à 2018 s’explique principalement par des rendements et une valeur ajoutée soutenus, la croissance des effectifs en investissement — particulièrement à l’international — et la performance en lien avec la stratégie dans les marchés mondiaux.
  • L’exposition de la Caisse aux marchés mondiaux s’élève maintenant à 64 % du portefeuille, et génère des rendements avantageux pour ses déposants. Sur 5 ans, les investissements dans les marchés mondiaux ont permis d’augmenter les rendements de façon importante, soit plus de 2 % annuellement, ce qui représente plus de 25 G$.
  • La Caisse a aussi généré des résultats probants dans les cinq dernières années au Québec, avec plus de 21 G$ en nouveaux investissements et engagements sur cette période.
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Rémunération 2018

La rémunération pour l’année 2018 reflète une saine gestion et un contrôle serré des coûts, comme en témoignent les faits suivants :

  • Les charges d’exploitation et frais de gestion externe de la Caisse sont demeurés stables en 2018 par rapport à 2017, soit 22 cents par tranche de 100 $ d’actif moyen, un ratio qui se compare favorablement à celui de son industrie.
  • Environ 90 % des actifs de la Caisse sont gérés à l’interne, ce qui permet d’économiser cinq fois en moyenne ce qu’il en coûterait de confier ses actifs en gestion externe.
  • Chaque tranche de 1 000 $ de valeur ajoutée générée sur cinq ans par la Caisse se maintient à un coût stable depuis 2014, soit moins de 4 ¢ de prime.
  • Pour chaque tranche de 1 000 $ de rendement moyen sur 5 ans, le coût de rémunération globale est aussi resté stable à 1 ¢ chaque année entre 2014 et 2018.
  • La rémunération des hauts dirigeants est inférieure au maximum des marchés de référence de 45 % en moyenne (voir tableaux aux pages 94 et 100).
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« Dans des marchés aussi exigeants et incertains, la constance dans la stratégie de la Caisse et la solidité de son portefeuille ont à nouveau permis de générer de bons rendements pour les déposants, les Québécois. Pour livrer une telle performance, la Caisse se doit de compter sur les meilleurs talents dans un marché hautement compétitif, ici et partout dans le monde, » a déclaré Robert Tessier, président du conseil d’administration de la Caisse.

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Rémunération du président et chef de la direction

Salaire de base et rémunération directe

  • Conformément à sa demande, M. Sabia n’a reçu aucune augmentation salariale depuis son entrée en fonction en 2009. Son salaire de base est demeuré inchangé en 2017 et en 2018.

Rémunération incitative et coïnvestissement

  • Conformément aux politiques qui privilégient l’atteinte des objectifs d’affaires de la Caisse et la performance de l’organisation, le conseil d’administration considère que « M. Sabia a continué de livrer une performance remarquable et a dépassé largement les objectifs fixés ». 
  • De sa rémunération incitative 2018, M. Sabia s’est vu verser 1 320 000 $ et a choisi de différer un montant de 1 980 000 $ au titre du compte de coïnvestissement. La valeur de ce montant variera, à la hausse ou à la baisse, selon le rendement absolu moyen de la Caisse sur la période de trois ans se terminant en 2021.
  • Conformément aux règles de l’Agence du revenu du Canada, il a dû décaisser les 2 044 640 $ divulgués et coïnvestis en 2015, majorés du rendement des dernières années (p. 97).

Régime de retraite et indemnité de départ

  • M. Sabia a renoncé dès son arrivée à participer à tout régime de retraite, et ce, pour toute la durée de son mandat — à l’exception du régime obligatoire en vertu des règles de Retraite Québec pour le personnel d’encadrement.
  • Il a également renoncé à toute indemnité de fin d’emploi.

Comparaisons aux marchés de référence

  • Tous les détails relatifs à la rémunération du président et chef de la direction et des cinq dirigeants les mieux rémunérés apparaissent aux pages 92 à 100 du rapport annuel.


La version électronique du Rapport annuel 2018 et des Renseignements additionnels au Rapport annuel 2018 sont disponibles aux adresses suivantes :

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À PROPOS DE LA CAISSE DE DÉPÔT ET PLACEMENT DU QUÉBEC 

La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) est un investisseur institutionnel de long terme qui gère des fonds provenant principalement de régimes de retraite et d’assurances publics et parapublics. Son actif net s’élève à 309,5 G$ CA au 31 décembre 2018. Un des plus importants gestionnaires de fonds institutionnels au Canada, la Caisse investit dans les grands marchés financiers, ainsi qu’en placements privés, en infrastructures, en immobilier et en crédit privé à l’échelle mondiale. Pour obtenir plus de renseignements sur la Caisse, visitez le site cdpq.com, suivez-nous sur Twitter @LaCDPQ ou consultez nos pages Facebook ou LinkedIn.

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Pour plus d’information

  • Contact médias +1 514 847-5493 (Québec/Canada) +1 212 596 6314 (International) [email protected]
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