Communiqué Entrepreneuriat

Comment les entrepreneurs québécois jonglent-ils avec l’intégration des principes de développement durable ?

Entrepreneuriat Montréal,
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La Fondation de l’entrepreneurship (Fondation), en collaboration avec la Caisse de dépôt et placement du Québec, a dévoilé aujourd’hui les résultats d’un sondage mené sur l’intégration des principes de développement durable chez les entrepreneurs. 

La Fondation de l’entrepreneurship (Fondation), en collaboration avec la Caisse de dépôt et placement du Québec, a dévoilé aujourd’hui les résultats d’un sondage mené sur l’intégration des principes de développement durable chez les entrepreneurs. Intitulé Comment les
entrepreneurs québécois jonglent-ils avec l’intégration des principes de développement durable et réalisé avec la collaboration de Léger Marketing, le sondage est le premier au Québec à explorer le sujet non pas sous l’angle de l’entreprise mais de l’entrepreneur. Les résultats démontrent qu’un virage aurait bel et bien été amorcé vers l’intégration de tels principes au sein de la gestion des entreprises. Cependant, tout indique que cela ne se fait pas à la même vitesse pour tous et que les besoins varient en fonction des groupes d’entrepreneurs.

Le développement durable : oui, mais surtout chez les jeunes entrepreneurs

Le sondage nous révèle dans un premier temps que plus du quart des personnes en démarche de création d’entreprise ont amorcé l’intégration des grands principes du développement durable au sein de leur cadre de gestion. Chez les propriétaires, il s’agit toutefois de 15,5 % d’entre eux qui ont amorcé cette même intégration. Les jeunes propriétaires (âgés de 18 à 34 ans), sont deux fois plus nombreux à
intégrer le développement durable au sein de leurs activités, que ceux âgés de 35 ans et plus (27,0 % comparativement à 14,0 %).

Il faut noter que l’intégration du développement durable ne semble pas être influencée par le sexe ou le niveau de scolarité des démarcheurs et propriétaires. En effet, du côté des démarcheurs, on compte presqu’autant de femmes que d’hommes à avoir amorcé la mise en place d’un cadre de gestion en développement durable (24,9 % comparativement à 25,7 %). La même tendance est observée du côté des propriétaires, bien qu’on observe un écart légèrement plus marqué (16,9 % des hommes comparativement à 13,2 % des femmes).

« Les entrepreneurs sont l’un des vecteurs les plus importants du développement durable au sein de nos localités et régions, a déclaré Alain Aubut, PDG de la Fondation de l’entrepreneurship. Il s’agit d’un véritable projet de société et la population du Québec, et plus particulièrement ses entrepreneurs actuels et futurs, se sentent concernés. Le sondage nous démontre notamment que lorsqu’il s’agit
d’intégrer les principes de façon concrète, les besoins diffèrent, principalement en fonction des groupes d’âge et de l’état d’avancement des individus au sein du processus entrepreneurial (en démarche ou déjà propriétaire). Il nous indique aussi qu’un travail de fond a réellement été fait, puisque plus des trois quarts des entrepreneurs, actuels et en devenir, perçoivent le développement durable comme un outil de performance économique et financière. »

Aide à l’intégration : les besoins diffèrent selon les groupes d’entrepreneurs

Les futurs propriétaires sont presque deux fois plus nombreux que les propriétaires (47,5 % des démarcheurs comparativement à 26,4 % des propriétaires) à réclamer du soutien pour accompagner leur démarche d’intégration des principes de développement durable. On observe un écart plus marqué chez les femmes (52,7 % des femmes actuellement en démarche, comparativement à 23,7 % des femmes
actuellement propriétaires) que chez les hommes (44,7 % des hommes actuellement en démarche, comparativement à 28,0 % des hommes actuellement propriétaires).

Quatre formes de soutien semblent particulièrement indispensables à nos entrepreneurs actuels et en devenir : le financement, le service-conseil, l’information et la formation. Le rapport propose un portrait détaillé des besoins en fonction des différents groupes d’entrepreneurs actuels et en devenir, mais notons que l’aide souhaitée par les démarcheurs est majoritairement d’ordre financier (75,8 %), alors que celle souhaitée par les propriétaires est d’abord d’ordre informationnel (61,3 %).

Nous savons que les entreprises ne sont pas encore assujetties à la Loi sur le développement durable du Québec. Cependant, ce paradigme s’inscrit de plus en plus dans la société québécoise comme un véritable projet de société, composé d’une facette environnementale évidemment, mais également sociale et économique. Par le biais de son Indice entrepreneurial québécois 2011, la Fondation de l’entrepreneurship compte poursuive le travail afin de mesurer l’évolution auprès des entrepreneurs actuels et en devenir du Québec, et de pousser la réflexion. Cette première note sur le développement durable nous indique déjà que la toile entrepreneuriale québécoise qui se dessine tendra, sans aucun doute, vers la durabilité.

À propos du rapport Comment les entrepreneurs québécois jonglent-ils avec l’intégration des principes de développement durable?

Réalisé en collaboration avec Léger Marketing dans le cadre de l’Indice entrepreneurial québécois 2010, le sondage a été mené du 2 mars au 8 avril 2010 par Internet et par téléphone auprès d’un échantillon de 7 371 résidants québécois âgés de 18 ans et plus, et s’exprimant en français ou en anglais. Pour un échantillon probabiliste de la même taille, la marge d’erreur maximale aurait été de ±1,14 %, 19 fois sur 20. De ce nombre, 1 428 répondants ont été questionnés davantage, ayant répondu « oui » à au moins un grand indicateur du processus entrepreneurial (intention, démarche, propriétaire, fermeture), garantissant des marges d’erreur spécifiques sous la barre des 5 %, pour un échantillon probabiliste de la même taille.

Le rapport complet est disponible à l’adresse suivante www.entrepreneurship.qc.ca/developpement_durable

À propos de la Fondation de l’entrepreneurship

La Fondation de l’entrepreneurship existe depuis 30 ans et est un acteur de premier plan d’un mouvement de transformation du développement économique et social au Québec, utilisant l’entrepreneuriat comme moyen privilégié. La Fondation offre des produits et services incontournables pour les entrepreneurs tels que le Réseau M – mentorat pour entrepreneurs, le programme de Communautés entrepreneuriales et la plus vaste collection de livres de langue française dédiée au démarrage à la gestion et à la croissance des entreprises. La Fondation détient aussi un Centre de vigie et de recherche sur la culture entrepreneuriale, produisant recherches, analyses et bulletins d’information sur l’entrepreneuriat. Pour de plus amples renseignements : www.entrepreneurship.qc.ca.

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