Être un actif pour la collectivité selon Ève Giard

Avant de lancer notre nouvelle marque employeur cet automne, nous avons pris le temps de nous questionner sur notre culture d’entreprise. Une culture, j’étais persuadée que la CDPQ en avait une solide, forte d’une tradition de plus de 50 ans. Ce dont j’étais moins sûre, c’est si les mots utilisés pour la définir reflétaient toujours la réalité de nos employé.e.s.

Comme responsable des ressources humaines, j’ai à cœur que vous retrouviez chez nous une culture correspondant à vos attentes lorsque vous rejoignez nos rangs.

Comme responsable des ressources humaines, j’ai à cœur que vous retrouviez chez nous une culture correspondant à vos attentes lorsque vous rejoignez nos rangs.

Loin d’être un concept RH abstrait, la culture est, pour nous, la manière dont nous faisons les choses au quotidien; un vecteur de performance qui fait la différence entre les bonnes et les excellentes organisations. Elle est le socle sur lequel s’appuie notre marque employeur ou, si vous préférez, ce qui nous distingue de nos pairs. Dit autrement, il s’agit de la promesse que nous saurons vous offrir une expérience de travail que vous ne vivrez pas ailleurs.

Écouter nos gens

La dernière fois que nous avons réfléchi à la culture, c’était il y a plus de cinq ans. Autant dire des années-lumière! Car le monde a beaucoup changé depuis – et la CDPQ aussi d’ailleurs, entre autres avec la mondialisation de nos activités. Pour nous assurer que notre culture reste bien alignée au vécu de nos collègues, dans tous nos bureaux, nous avons pris soin d’échanger avec eux pour savoir ce qui les anime vraiment.

Cette consultation a permis de confirmer quelques-unes de nos forces, comme l’ambition et la collaboration, que nous voulons continuer de mettre de l’avant. Nous avons également décelé certaines pistes d’amélioration. Un exemple : sur le plan de l’ouverture, bien que nous ayons une bonne base, nous croyons qu’il est possible d’aller plus loin. Comment? En encourageant non seulement les débats d’idées, mais aussi en recherchant les points de vue différents et en renforçant le climat propice à l’innovation. Après tout, notre culture s’exprime et se vit chaque jour à travers les petits gestes que nous posons.

De plus, ce que je retiens de cet exercice, c’est à quel point la quête de sens joue un rôle fondamental pour nos employé.e.s. Ils souhaitent s’engager pour une organisation dont les valeurs correspondent à leurs convictions. Ils veulent plus de diversité, d’inclusion et de flexibilité, notamment pour faciliter la conciliation travail-vie personnelle. Est-ce le fruit de nouvelles habitudes postpandémiques ou d’un changement générationnel, alors que 40 % de notre effectif a moins de 35 ans? Quoi qu’il en soit, ce sont des facteurs dont il faut tenir compte pour leur donner envie de se développer chez nous et de se dépasser.