Communiqué Indice entrepreneurial québécois

Indice entrepreneurial québécois 2015 : « Entreprendre : partout pareil au Québec? »

Finance Québec,
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Lancement de la plus récente enquête de la Fondation de l’entrepreneurship, présentée par la Caisse de dépôt et placement du Québec et réalisée en partenariat avec l’Institut d’entrepreneuriat Banque Nationale | HEC Montréal

Faits saillants :

  • Les habitants des villages et petites villes du Québec : les plus déterminés à entreprendre;
  • La reprise d’entreprise (relève/rachat) : choix privilégié d’entrée en affaires dans les milieux ruraux;
  • Au Québec, provenir d’une famille en affaires double les chances de vouloir devenir entrepreneur;
  • Une majorité de Québécois veulent entreprendre dans leur région de domicile;
  • Les Québécois sont davantage motivés pour se lancer en affaires par le désir d’accomplissement et par le besoin d’indépendance que par la nécessité de survivre ou de sortir de la précarité;
  • Légère hausse des taux d’intentions d’entreprendre et de démarches par rapport à 2014, principalement attribuable au dynamisme des jeunes de 18 à 34 ans;
  • Confirmation du potentiel important des immigrants dans la chaîne entrepreneuriale (un effet ressenti particulièrement dans les métropoles).

La Fondation de l’entrepreneurship (www.entrepreneurship.qc.ca), en collaboration avec la Caisse de dépôt et placement du Québec (www.cdpq.com), dévoile aujourd’hui les résultats de l’Indice entrepreneurial québécois (l’Indice) 2015, la plus grande enquête sur les entrepreneurs au Québec. L’édition 2015 est réalisée en partenariat avec l’Institut d’entrepreneuriat Banque Nationale | HEC Montréal (iebn.hec.ca). Intitulé « Entreprendre : partout pareil au Québec? », l’Indice se penche cette année sur le potentiel entrepreneurial des Québécois à travers les particularités régionales, urbaines et rurales de la province1. L’Indice sera lancé officiellement le 30 avril, devant plus de 250 participants, dans le cadre de la Foire entrepreneuriale de la Chambre de commerce et d’industrie de Québec.

Afin de réagir aux grands constats de l’Indice, un panel, animé par Michèle Boisvert de la Caisse de dépôt et placement du Québec, réunira Bernard Bolduc (BCH Unique), Charles Sirois (Telesystem, Fondation de l’entrepreneurship) et Jacques Topping (président de la Table d'action en entrepreneuriat de la région de la Capitale-Nationale). Il s’agit du coup d’envoi d’une tournée qui se poursuivra en mai à travers différentes villes au Québec.

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« Renforcer le dynamisme entrepreneurial et favoriser la relève sont au coeur des priorités de la Caisse, et ce, dans toutes les régions du Québec. La Caisse est activement engagée dans plusieurs initiatives visant à stimuler l'entrepreneuriat. Les résultats de l'Indice 2015 sont porteurs d’espoir, ils illustrent clairement que la création et le développement d’entreprises suscitent de l’intérêt aux quatre coins du Québec », mentionne Michèle Boisvert, première vice-présidente, Affaires publiques et communications stratégiques, à la Caisse de dépôt et placement du Québec.

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Des milieux ruraux plus dynamiques que les centres urbains

L’analyse de la chaîne entrepreneuriale (intentions, démarches, propriétaires et fermetures) des cinq catégories de localités nous a en effet permis de noter un « effet croisé » entre les milieux urbain et rural. D’abord très dynamique au niveau des intentions, le milieu urbain voit son effet « locomotive » perdre graduellement de la vitesse quand vient le temps de passer à l’action. En effet, le taux de démarcheurs étant presque égal dans les milieux urbain et rural. Le rapport de force s’inverse ensuite, avec un taux de propriétaires du milieu rural surpassant de façon notable celui du milieu urbain.

Mentionnons que les moyennes pour la province en 2015 se lisent comme suit : intentions 20,1 %, démarches 10,2 %, propriétaires 7,9 %, fermetures 12,3 %. « L’Indice 2015 est l’édition la plus audacieuse jamais publiée par la Fondation et la pluralité des tendances nous montre bien la vaste mosaïque de l’entrepreneuriat qu’est le Québec, a déclaré Rina Marchand, directrice principale, Contenus et innovation de la Fondation de l’entrepreneurship. De plus, le regard croisé entre les tailles des territoires québécois et leur dynamisme est très révélateur du pouvoir que peuvent avoir les localités, même les plus petites, sur leur avenir entrepreneurial. »

La reprise d’entreprise (relève/rachat) : choix privilégié d’entrée en affaires dans les milieux ruraux

La relève a été choisie comme principale modalité pour se lancer en affaires par un tiers des répondants propriétaires des petites villes (32,5 %), des villages (36,5 %). Le rachat d’entreprises est aussi très envisagé dans les petites villes (17,1 %). Au pôle opposé, la création d’entreprise ex nihilo est envisagée par 87,2 % des habitants des villes moyennes (par rapport à la moyenne provinciale de 71,1 %). Au Québec, provenir d’une famille en affaires double les chances de vouloir devenir entrepreneur Pour la première fois, l’Indice s’est intéressé aux antécédents entrepreneuriaux dans les familles des répondants. Cette lecture a été croisée avec la présence de ces individus à une des étapes de la chaîne entrepreneuriale. Il en résulte que le taux d’intentions entrepreneuriales chez les répondants issus des familles en affaires est presque double par rapport aux autres répondants. Les régions de l’Abitibi-Témiscamingue et du Saguenay-Lac-Saint-Jean sont même plus remarquables à cet égard; le fait de provenir d’une famille en affaires sur ces territoires augmente près de trois fois les chances de se trouver dans la chaîne entrepreneuriale. Une majorité de Québécois veulent entreprendre dans leur région de domicile Plus de deux tiers des répondants (69,4 %) souhaitent créer ou reprendre une entreprise dans leur région de domicile. Les répondants de la Montérégie (82,2 %) et des Laurentides (81,2 %) sont les plus décidés à rester dans leurs régions respectives. Quitter leur région est l’option la plus envisagée par les répondants de la Côte-Nord (24,4 %) et de Lanaudière (18,8 %).

Opportunité vs nécessité : les Québécois sont-ils « attirés par » ou « poussés vers » l’entrepreneuriat?

Pour la majorité des répondants québécois ayant des intentions entrepreneuriales, le désir d’accomplissement personnel, celui de réaliser un rêve et le besoin d’indépendance représentent les raisons principales pour entreprendre. En outre, pour passer de l’intention à la création d’entreprise, l’identification d’une occasion d’affaires est l’élément déclencheur le plus souvent invoqué. C’est donc davantage l’opportunité que la nécessité qui motive les Québécois à se lancer en affaires. Enfin, mentionnons qu’un tiers de tous les répondants (et presque le trois quarts de ceux ayant déjà des intentions) considèrent que « travailler à leur compte » ou « avoir leur entreprise » est un choix optimal de carrière. Des clientèles dynamiques Notons également la confirmation du potentiel entrepreneurial important des immigrants. Ainsi, dans les métropoles, la contribution des immigrants au taux d’intentions et de démarches est importante (taux d’intentions : 24,2 % population adulte totale vs 22,1 % population adulte sans immigrants, et taux de démarches : 11,6 % vs 10,1 %). Enfin, l’impact des jeunes de 18 à 34 ans sur les intentions et les démarches se fait encore sentir en 2015, avec des augmentations pour cette clientèle de +3 % et de +1,9 % à chaque étape (s’établissant en 2015 respectivement à 36,6 % au niveau des intentions et 13,9 % pour les démarches).

À propos de l’Indice entrepreneurial québécois

La Fondation de l’entrepreneurship a créé et lancé en 2009, avec la collaboration de Léger, l’Indice entrepreneurial québécois. Il s’agit de la plus vaste enquête annuelle sur les entrepreneurs au Québec. L’Indice est présenté depuis 2010 par la Caisse de dépôt et placement du Québec, et produit en partenariat avec l’Institut d’entrepreneuriat Banque Nationale | HEC Montréal depuis 2014. Pour télécharger gratuitement le rapport et consulter la méthodologie, nous vous invitons à consulter le lien suivant : www.entrepreneurship.qc.ca/indice2015 Pour en savoir plus sur la tournée et les entrepreneurs panélistes : www.entrepreneurship.qc.ca/tournee_indice

À propos de la Fondation de l’entrepreneurship

La Fondation de l’entrepreneurship existe depuis 1980 et est un agent actif de premier plan dans la transformation du développement économique et social du Québec. Forte de son expertise dans le développement de la culture entrepreneuriale, elle offre des produits et services incontournables pour les entrepreneurs tels que le Réseau M – mentorat pour entrepreneurs et la plus vaste collection de livres de langue française dédiée au démarrage, à la gestion et à la croissance des entreprises. La Fondation produit également des recherches et des analyses de l’univers entrepreneurial, dont son Indice entrepreneurial québécois. La Fondation est fière de compter la Banque Nationale, Cascades, la Caisse de dépôt et placement du Québec et Québecor à titre de Grands bâtisseurs. www.entrepreneurship.qc.ca.

À propos de la Caisse de dépôt et placement du Québec

La Caisse de dépôt et placement du Québec est un investisseur institutionnel de long terme qui gère des fonds provenant principalement de régimes de retraite et d'assurances publics et privés. Son actif net s'élève à 226 G$ au 31 décembre 2014. Un des plus importants gestionnaires de fonds institutionnels au Canada, la Caisse investit dans les grands marchés financiers, ainsi qu'en placements privés, en infrastructures et en immobilier à l’échelle mondiale. Pour plus de renseignements : www.cdpq.com.

À propos de l’Institut d’entrepreneuriat Banque Nationale | HEC Montréal

L'Institut d’entrepreneuriat Banque Nationale | HEC Montréal a pour mission d’identifier, évaluer et mettre en lumière les enjeux auxquels sont confrontés les créateurs d’entreprise et les propriétaires de PME du Québec. Les activités de l’Institut sont regroupées sous quatre piliers : (1) Un observatoire de la dynamique entrepreneuriale québécoise et des bonnes pratiques; (2) Un accélérateur d’idées; (3) Un centre de transfert des connaissances et des formations sur mesure; (4) Un espace de réseautage et de grande diffusion. Pour plus de renseignements : iebn.hec.ca


Aux fins du rapport, la classification par degré d’urbanité s’est établie comme suit : les métropoles avec 250 000 habitants et plus (Montréal, Laval, Québec et Gatineau), les grandes villes de 100 000 à 249 999 habitants (Longueuil, Sherbrooke, Saguenay, Lévis, Trois-Rivières et Terrebonne), les villes de taille moyenne de 10 000 à 99 999 habitants, les petites villes de 2 500 à 9 999 habitants et les villages de 2499 habitants et moins. Le sondage a été mené auprès de 2 587 répondants répartis dans 16 des 17 régions du Québec (pour son contexte hautement atypique, la région du Nord-du-Québec a été exclue des régions sondées par l’Indice 2015).

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